« Est-ce qu’on peut servir une sauce qui n’a pas de sel, une sauce qui n’est pas prête à la consommation ? La route n’est pas achevée, car les bretelles ne sont pas construites. L’étape des promesses est révolue. Nous devons changer de façon de faire la politique ». James Awala, le maire de Doumé comme certains de ses collègues dont les communes étaient censées bénéficier du tronçon routier Ayos-Bonis n’ont pas fait dans la langue de bois(Le Jour, 24/8). Face au Premier Ministre Philémon Yang venu inaugurer cette route (longue de 191 km et dont les travaux de construction ont tiré sur… 9 ans !), élus et cadres du RDPC en craché publiquement leur bile.
Promesse leur avait été faite par le PM himself lors de la dernière campagne présidentielle de construire des bretelles pour desservir Mbama-Messamena, Mampang-Angossas et l’aménagement des voiries urbaines d’Atok, Abong-Mbang, Doumé et Dimako, une promesse qui manifestement n’avait pas été tenue. Réponse du PM sous forme de promesse : « Le président de la république m’a chargé de vous dire que les bretelles envisagées dans le cadre du bitumage de la route Ayos-Bonis seront construites. » On ne sait pas si ses interlocuteurs lui ont accordé la moindre once de crédit, au moment où l’entreprise chargée des travaux est déjà en train de plier bagages.